Pour faire simple, la matière, c’est ce qui est palpable, comme votre corps ou les objets qui vous entourent. C’est ce que chacun·e perçoit et ressent à travers ses cinq sens : le toucher, la vue, l’ouïe, l’odorat et le goût.

Le subtil, c’est l’invisible, tout aussi perceptible, mais à des niveaux différents.
On parlera alors d’instinct, d’intuition, de ressentis, de perceptions, d’impressions… Ce n’est pas parce que vos sens ne perçoivent pas les choses qu’elles n’existent pas.

Les émotions, les pensées, la mémoire ou encore les ondes électromagnétiques (Wi-Fi, Bluetooth, etc.) ne sont ni visibles ni palpables. Pourtant, vous en faites l’expérience au quotidien, et elles peuvent influencer votre corps physique.

De même, il suffit parfois qu’une personne entre dans une pièce pour que l’ambiance change soudainement : tout semble alors s’alléger, ou au contraire s’alourdir, sans qu’un mot ne soit prononcé. C’est là qu’on s’aperçoit que le subtil influence la matière :
l’énergie circule et se propage, modifiant ainsi l’équilibre alentour.

Pour aller plus loin dans la façon dont je perçois les choses, tout est vibration.
Ces vibrations, ou ces ondes, sont plus ou moins densifiées.

La matière est densité : plus c’est solide et palpable, plus c’est dense.
Et au contraire, plus c’est léger et vaporeux, plus c’est subtil.

L’onde, ou la vibration, suit un chemin de densification ( elle s’épaissit ) pour donner forme à la matière.
D’abord l’intention, avec la pensée créatrice, qui se propage comme une onde pour trouver son propre rythme à travers les nombres.
Elle trouve ensuite sa structure à travers la forme, puis sa visibilité avec la lumière,
et enfin sa fréquence dans le son.

« Tout est énergie, et c’est là tout ce qu’il y a à comprendre dans la vie.
Aligne-toi à la fréquence de la réalité que tu souhaites, et cette réalité se manifestera.
Il ne peut en être autrement. Ce n’est pas de la philosophie, c’est de la physique. »
— Albert Einstein

Tout l’art de l’énergétique est de travailler dans le subtil, au plus près de la matière,
en tenant compte de toutes les caractéristiques qui lui sont propres : densité, structure, fréquence, temporalité…

Je ne considère pas la maladie comme un ennemi à combattre, mais comme un message à écouter.

Pour mieux comprendre cette approche, jouons avec la symbolique du mot afin de découvrir ce qui se cache derrière.

La Maladie = l'Âme Al a dit

"Al" pouvant référer au divin.
On le retrouve d’ailleurs dans le nom d’Allah, issu de Al-Ilāh (« le Dieu »).
Sans y mettre de connotation religieuse, et dans le respect des croyances de chacun·e, j’y vois surtout l’empreinte du souffle de vie.

En poussant un peu plus loin la symbolique,  "Al" peut aussi être associé à l’esprit, à ce qui est vaporeux, et au subtil.
On le retrouve ainsi dans d’autres mots comme Alchimie (transmutation), Alambic (essence, séparation du subtil et de la matière) et Alcool (spiritueux, volatil).

Qu’est-ce que mon âme me dit mais que je n’entends pas ?

Elle va dans un premier temps chercher à  s’exprimer dans le subtil, avec des synchronicités, mais c’est rarement entendu...

Puis, elle va s’exprimer un peu plus fort dans les émotions. Là encore, c’est rarement entendu ou écouté...

Alors, elle va intensifier, densifier le message et l’exprimer dans les fluides, puis les tissus mous, et enfin (en fin) dans les tissus plus durs, dans les structures.

Si elle continue d’être ignorée, au bout d’un moment, elle va partir.
C’est l’Âme hors.

« Tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime. »

Apprenons à écouter notre âme, notre moi profond (ou le terme qui vous convient le mieux) pour passer de la Maladie à la Mélodie (l'âme elle audit), l’Âme qui est écoutée.

« La Force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin »
— Hippocrate 

Ce qui m'intéresse n'est pas tant les symptômes (la conséquence) ou le diagnostic (la cause), mais pourquoi ça se manifeste comme ça chez vous (le mécanisme).

Cette mise en lumière me permettra de "désamorcer" à la racine ce processus qui vous "mine", et de vous proposer des soins susceptibles d'enclencher un processus de réharmonisation au plus près de votre point d'équilibre.

Un exemple pour que ce soit plus clair ?

Imaginons que vous venez me voir pour une brûlure.

Je peux, comme beaucoup de praticiens, ne regarder que la blessure, faire un soin pour couper le feu, puis enclencher un processus de régénération.

Mais ce qui va m'intéresser ici, ce sont les circonstances de cette brûlure. Qu'est-ce que vous faisiez à ce moment-là ?

Pourquoi une brûlure et pas une coupure ?

Avec quoi vous êtes-vous brûlé·e ? Et pourquoi sur ce doigt-là plutôt que sur un autre ? Une brûlure similaire sur le même doigt, il y a peu de temps ?

Ça ne raconte pas la même chose.

Qu'est-ce que votre corps est en train de vous dire ?

Pour rester sur l'image de la brûlure, prenons l'analogie de l'incendie.

L'alarme se déclenche (le symptôme).

On peut effectivement couper l'alerte incendie, mais, pendant ce temps-là, le feu continue de se propager.

Ou bien, on peut localiser l'incendie, identifier l'origine du feu, neutraliser la source de l'incendie, puis choisir l'extincteur le plus adapté pour éteindre ce feu en particulier.

Et ensuite, apprendre des circonstances de l'incendie, prendre conscience des facteurs déclenchants et faire en sorte que la situation ne se reproduise pas.

Lors de la consultation, je commence toujours par me mettre en résonance avec vous.

C’est-à-dire que je me relie à votre fréquence, comme si je calais mon souffle sur le vôtre pour sentir votre rythme, votre mouvement intérieur et votre État d’Être.

Une fois ce lien vibratoire établi, je pose mon attention sur ce qui circule… et ce qui ne circule pas.
J’observe les flux d’énergie, la façon dont ils se déploient, se rétractent ou se figent.
Je perçois les mouvements d’agitation ou de calme, les zones de vide et de plein, les ouvertures comme les fermetures.
Je goûte ainsi les différentes textures, les nuances de densité ou de légèreté.

Un peu comme des antennes radio, mon corps capte les variations de vos corps subtils.
C’est ce qu’on appelle un clair-ressenti.
Cette écoute corporelle fait émerger des sensations, des images, ou des mots, comme des traductions naturelles de ce qui se manifeste.

Ces perceptions me servent de repères pour reconnaître votre musique intérieure :
vos différentes tonalités, votre rythme personnel, vos harmoniques, mais aussi vos dissonances et vos déséquilibres.

Ici, pas de jugement ni de fausses notes : juste accueillir ce qui cherche à s’accorder.

Cette écoute fine et subtile, à l’intérieur comme à l’extérieur du corps, met en lumière la manière dont vous habitez votre espace, votre présence à vous-même, votre façon d’être au monde et d’interagir avec lui.

C’est cela que j’appelle me mettre en résonance : écouter votre musique personnelle, celle de votre Être unique, votre manière singulière d’interpréter la grande symphonie du Vivant.

À travers mon cheminement, mes expériences de vie, mes formations, mes lectures et mes rencontres, je me suis construite un référentiel de symboliques que je continue d’affiner jour après jour.

Un repère vivant pour décrypter les messages qui se dévoilent à travers le corps, les émotions et les singularités du quotidien (cf. La maladie, un autre regard).

Décrypter, c’est littéralement faire sortir de la crypte : faire remonter à la surface ce qui était enfoui en profondeur, pour le mettre en lumière en l’amenant progressivement à la conscience.

Concrètement, j’aime jouer avec les mots pour trouver les maux qui se cachent derrière, jongler avec les nombres pour écouter votre rythme interne, plonger dans les formes pour visualiser le tangram de votre structure.

(Tangram : jeu d’ombre qui consiste à recomposer une silhouette à partir de formes géométriques.)

En parallèle, je pose aussi mon attention sur les synchronicités qui se manifestent dans votre vie.
Je les mets en lien avec ces différentes symboliques, celles du corps en particulier,
et je vous présente alors plusieurs pistes d’interprétation: Comment cela résonne-t-il avec ce que vous vivez en ce moment ?

À noter qu’il existe plusieurs niveaux de lecture des symboles :
• un sens universel, partagé par toutes et tous ;
• un sens collectif, ancré dans la culture, la tradition, la religion, le contexte ;
• un sens personnel, propre à chacun·e, lié à votre histoire, vos expériences, et votre mémoire émotionnelle.

Lorsque je mets ces symboliques en résonance,
je pars toujours du plus général vers la lecture la plus alignée avec votre vécu.

Peu à peu, une trame se dessine ;
les mots, les nombres, les formes, les synchronicités se répondent en écho.
Certaines pistes s’affinent, d’autres s’effacent… jusqu’à ce que la "note" à la source du déséquilibre se révèle.

C’est à partir de là que nous pouvons avancer ensemble pour trouver le point d’équilibre le plus juste pour vous, ici et maintenant.